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Pourquoi triste, ô mon âme
Triste jusqu’à la mort,
Quand l’effort te réclame,
Quand le suprême effort
Et là qui te réclame ?
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Ah ! Tes mains que tu tords
Au lieu d’être à la tâche,
Tes lèvres que tu mords
Et leur silence lâche,
Et tes yeux qui sont morts !
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N’as-tu-pas l’espérance
De la fidélité,
Et, pour plus d’assurance
Dans la sécurité,
N’as-tu pas la souffrance ?
…/…
Marche à lui vivement,
Tu verras disparaître
tout aspect inclément
De sa manière d’être,
Avec l’éloignement.
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Les biens qu’on ne voit pas,
toute joie inouïe,
Votre paix, saints combats,
L’extase épanouie
Et l’oubli d’ici-bas,
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Et l’oublie d’ici-bas !
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Verlaine
Sagesse XXII
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