Le 16 décembre 1897
mourait
Alphonse DAUDET
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Né à Nîmes le 13 mai 1840, à la fin de ses études, contrariées par la ruine de son père marchand en soierie, il entre comme maître d’étude au collège d’Alès.
En 1858, il « monte » à Paris où il fait la connaissance de Frédéric Mistral, qui lui ouvre la porte des salons littéraires.
Son emploi de secrétaire du Duc de Morny, en 1861, lui laissant du temps libre il écrit.
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Sa première pièce, Dernier Idole, sous le pseudonyme de Ernest Lépine, jouée à l’Odéon est un succès.
Son premier roman « Le petit chose » a ému plus d’une génération.
Mais s’il a écrit 17 pièces se sont surtout ses contes qui sont passés à la postérité….Qui ne connaît pas Tartarin de Tarascon…ou l’histoire de « La petite chèvre de Monsieur Seguin » ?
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…Tu prétends rester libre à ta guise jusqu’au bout…Eh bien, écoute un peu l’histoire de la chèvre de M. Seguin. Tu verras ce que l’on gagne à vouloir rester libre.
M. Seguin n’avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres.
Il les perdait toutes de la même façon ; un beau matin, elles cassaient leur corde s’en allaient dans la montagne, et là-haut le loup les mangeait. Ni les caresses de leur paître, ni la peur du loup, rien ne les retenait. c’était parait-il des chèvre indépendantes voulant à tout prix le grand air et la liberté…./…
Cependant il ne se découragea pas, et après en avoir perdu 6 de la même manière, il en acheta une septième ; seulement cette fois il eut soin de la prendre toute jeune, qu’elle s’habitue mieux à demeurer chez lui.
Ah, Gringoire, qu’elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin ! Qu’elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande…../….
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Si jamais tu viens en Provence, nos ménagers te parleront souvent de
la cabro du moussu Seguiun, que se battégue touto le neui emé lou loup, e piei lou matin lou loup la mangé…
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